enjoué, blagueur, optimiste, attentif, attentionné… UN TEMPS… celui de la conquête.
Puis le très devient le trop, vous ne comprenez pas pourtant votre corps vous parle, angoisse diffuse, puis un mal-être indéfinissable s’installe.
Avec le temps et malgré votre bonne volonté rien ne s’arrange, anxiété, douleurs, maux de tête, de ventre, de dos.
La tristesse s’installe, la déprime peut-être, vous tentez de lui parler mais la seule réponse qui vous arrive est le vide, le silence, le blanc, le néant. Vous tombez encore et encore, vous avez mal, vous tentez de l’aimer un peu plus, un peu mieux….
Après tout vous y êtes peut-être pour quelque chose ?
Votre vitalité s’enfuit, votre joie n’est plus…..qu’un souvenir lointain, vous avez mal et vous sombrez.
ALORS VOILA, VOUS AVEZ RDV AVEC VOUS, le moment est arrivé, incontournable, vivre ou mourir de chagrin reste votre seul choix. Il faut désormais remonter à contre-courant votre histoire et reconstruire, vous reconstruire et heureusement tout est encore possible.
Votre engagement vis à vis de vous-même devient vital pour retrouver estime de soi et respect. C’est un long travail mais vous le valez bien, le temps maintenant est venu de vous retrouver. Qu’êtes-vous prête à faire pour vous après avoir tant fait pour d’autres…..jusqu’à vous perdre… mais le temps du desamour de vous-même est terminé je vous l’assure, si vous le voulez bien.
C’est une promesse de retour à la vie et un choix, est-ce le vôtre ?
Je vous suggère d’écouter « confidence pour confidence » de GEORGES SCHOULTES : « vous m’aimez mais pas moi, moi j’aime sans, sentiments, confidence pour confidence, c’est moi que j’aime à travers vous…… »
La vie de couple est une pièce de théâtre où
chacun joue le rôle qui est le sien et bien sûr ces rôles ne se sont pas assemblés par hasard.
Il est important de reconnaître cela pour démystifier et dédramatiser la scène. Le couple a toujours été le creuset du processus évolutif pour chacun.
Le système familial met en place le terreau nécessaire à la personne pour travailler à son évolution en entrant dans le rôle que son âme a choisi qu’elle joue, le couple lui permet de vivre la scène.
L’environnement choisi correspond toujours parfaitement à ce que la personne est censée apprendre dans son évolution et guérir sur le plan des mémoires.
Notre problématique est que bien souvent nous ne voyons plus que le drame, nous oublions ou ne voulons ou ne pouvons voir pourquoi nous sommes ensemble et pourquoi nous en sommes arrivés là.
Dans une pièce de théâtre, il y a toujours x acteurs, si nous étions seuls rien ne se passerait mise à part l’expérience du vide existentiel donc il faut être au moins deux.
Nous nous attirons par déséquilibre complémentaire c’est à dire que le bourreau a besoin d’une victime et que la victime attire son bourreau, les deux ont besoin l’un de l’autre pour apprendre à sortir de leur construction intérieure. Sans victime, le bourreau n’existe pas car il est face à son vide intérieur insupportable pour lui, sans miroir il n’est rien et il a besoin d’un punching-ball à demeure pour se sentir exister.
Quand il peut user et abuser de son pouvoir sur l’autre alors il se sent vivant, il croit avoir du pouvoir, si l’autre apprend à se reconnaître et s’aligner dans son propre pouvoir alors le bourreau ne peut plus s’exercer à lui faire mal ou l’avilir, le bourreau de ce fait n’existe plus et c’est intolérable pour lui ! dans l’indifférence, il meurt ! il se sent vivant dans le conflit soit parce que cela le stimule soit parce que cela lui permet de fuir l’intimité qui le terrorise.
Les deux protagonistes sont dans une construction émotionnelle et mentale à libérer au profit de quelque chose de plus sain, de plus respectueux et amoureux de soi-même ce qui n’a rien à voir avec l’égoïsme mais plutôt avec la reconnexion avec soi-même afin de nous offrir ce que la plupart du temps nous n’avons pas reçu. D’ailleurs si nous l’avions reçu, nous ne serions pas dans la situation de couple difficile où nous sommes.
Je crois vraiment que nous revenons sur terre et d’autant plus à cette époque pour apprendre à nous découvrir et nous aimer dans ce que nous croyons être une imperfection mais bien sûr il n’y en a pas. Nous sommes seulement dans un jeu pour apprendre et grandir. Le problème est que ce jeu fait mal et nous cherchons à nous en extraire mais si ce n’était pas le cas est ce que nous chercherions des solutions, est-ce que nous saurions évoluer dans quelque chose qui serait toujours paisible et heureux ?
Comment pourrions-nous être en réaction si nous demeurions dans la béatitude ? d’où le jeu humain sur terre. Ce que nous cherchons se trouve pourtant juste derrière nos propres empêchements au bonheur.
Nos blessures intérieures sont responsables des personnes que nous attirons dans notre vie et le but n’est pas de souffrir mais de grandir sauf que la plupart du temps nous ne savons faire autrement que souffrir parce que nous n’avons ni la connaissance ni le mode d’emploi pour sortir de la souffrance. Pourtant il existe mais c’est à nous de faire le choix de chercher pour le trouver.
Aujourd’hui avec le nombre de thérapies qui existent et l’énergie présente, on est sûr de pouvoir en sortir.
Beaucoup de personnes cependant voudraient que cela se fasse tout seul, c’est impossible. Le seul chemin est d’amener la conscience dans notre vie et à l’intérieur de nous avec honnêteté et tendresse car nous sommes le fruit de notre histoire, celle de notre enfance et il n’y a rien à juger, juste à regarder et ajuster.
Le bonheur est un apprenti-sage.
Il passe surtout par un retour à l’autonomie.
Mais comment revenir à ce que l’on ignore ?
La vie est bien-veillante à ce que nous apprenions nos leçons, et oui … c’est parfois, souvent, ardu …
Bienvenue en Incarnation !
Le premier pas commence ici
Les addictions peuvent avoir plusieurs visages, mais habituellement elles se résument en un seul – une tentative de détourner notre attention des émotions difficiles qui pourraient assaillir notre conscience et nous submerger.
Les émotions veulent s’exprimer, veulent être entendues, comprises et acceptées.
Plus nous essayons d’échapper à notre souffrance, plus elle se fait entendre et l’addiction sert à soulager nos émotions. Faire du bien, là où ça fait mal…Soulager la douleur que nous ne voulons ou ne pouvons pas reconnaître.
On peut être addict à beaucoup de succédanés de bonheur et fuir dans trop de sport, sexe, travail, alcool, sucre, shopping…Mais on peut aussi être addict, EN TOUTE INCONSCIENCE, à la souffrance, au manque et à la frustration….de son enfance.
À une histoire non résolue que nous voulons réparer, réparer à tout prix, à n’importe quel prix mais on l’ignore encore. Le drame commence à se jouer à l’instant où l’on se met à penser : Cette personne est la bonne ! Et l’on est prêt(e) à tout donner pour que ça marche mais ce ‘’tout’’ est toujours trop…
Lorsque l’enfant grandit sans être reconnu et ne contacte pas la tendresse, la bienveillance, l’attention et l’amour sans conditions de ses parents, il va grandir en étranger dans sa propre famille. Ne sachant et ne pouvant combler ses besoins par lui-même il va connaître la douleur du manque et de la frustration de ces besoins vitaux (cités plus haut) qui le sont tout autant que la nourriture !
Ainsi son expérience de l’amour deviendra un état de souffrance que ses cellules vont identifier comme étant l’amour. L’enfant est un buvard qui s’imprègne de son vécu, établit des croyances sans distinction de ce qui est vrai ou pas, bon ou mauvais pour lui. Puis l’empreinte devient un programme.
S’il se révolte et entre dans la colère il deviendra un persécuteur, un prédateur si au contraire il retourne la colère contre lui il connaîtra la tristesse du dépendant affectif qui nourrit son cœur en donnant, quand le prédateur nourrit le sien en prenant et surtout en persécutant !!
À l’évidence ces deux-là sont faits pour s’attirer et se rencontrer ….pour le meilleur de l’un et le pire de l’autre !
Nous arrivons donc à la logique de la rencontre entre un dépendant affectif et son co-équipier le manipulateur voire pervers mais toujours narcissique. L’histoire pourrait s’arrêter au moment où le dépendant commence à souffrir et se dit « cette personne-là n’est vraiment pas pour moi, souffrir ça n’est pas l’amour » mais ce serait ignorer que ses cellules ont identifié l’amour à la souffrance, au manque et frustration de son enfance…
« Je souffre donc je suis amoureux-se, j’aime ! » Pourrait-il claironner, et comme il est devenu très endurant, dû à sa grande expérience du désamour, ce petit jeu pourra durer quelques longues années et même recommencer (au cas où il n’aurait pas compris). À l’impossible nul n’est tenu, mais lui l’impossible est sa tasse de thé, il n’a connu que cela et il sait bien se maintenir presque vivant dans ce gouffre, ce puit sans fond de l’impossibilité.
L’inaccessible est son quotidien…il a l’habitude et la force de tenir ! Il est bien armé pour mener une bataille contre le vide, ce qu’il a toujours connu. Le désespoir ne lui fait pas peur, il l’a connu très tôt la plupart du temps.
Cette attraction, cette addiction à l’autre qui lui fait revivre la souffrance de son enfance pourra le mener à la dépression, la maladie, le suicide à l’extrême, et dans tous les cas devenir l’ombre de lui-même perdant son énergie et sa vitalité. C’est une descente en enfer d’où l’on ne peut s’extraire qu’en trouvant un soutien thérapeutique à l’extérieur, encore faut-il recevoir la bonne information au bon moment pour envisager qu’autre chose est possible et réalisable.
(en se souvenant que le MPN a deux visages, un pour le conjoint et un autre pour l’extérieur)
(Lorsque le poisson est ferré…)
Tout ceci n’est qu’un petit aperçu de ce qui est en jeu dans ce type de relation. Il y aurait encore beaucoup à dire, le comportement MPN est un trouble mental et la personne ne peut changer à moins peut-être que la vie ne s’en occupe ;
C’est une pathologie reconnue qui cause beaucoup de dégâts à l’extérieur alors que le dépendant affectif lui se trouve, tout en l’ignorant, dans un état d’auto mutilation ;
Qu’est-ce qui est pire, se faire du mal ou en faire à l’autre ? ;
En fait deux déséquilibres complémentaires qui s’attirent l’un l’autre pour vivre le jeu de l’évolution. L’essentiel pour le DA est d’en réchapper, l’autre le MPN est inatteignable dans son donjon, alors passer son chemin, il n’y a rien de bien, de constructif à espérer.
Son histoire est sa responsabilité, pas la vôtre et vous n’êtes responsable que de vous. Vous voulez le/la sauver ? Impossible et ça n’est pas votre rôle de toute façon. Occupez-vous de vous !
Vous ignorez peut-être que l’inaccessible vous rend amoureux allant même jusqu’à vous dire : Mais je l’aime ! Réfléchissez à comment vous en êtes venu à penser que vous ‘’aimez’’ un bourreau, parce que ; ça n’est même pas un choix, juste une réplique, un bis de ce que vous portez à l’intérieur de vous en toute ignorance et depuis tant d’années….Votre enfance !
Regardez combien son comportement ressemble bien souvent à celui des deux parents qui vous a le plus fait souffrir.
Bien sûr il y a parfois des bénéfices compensatoires, de l’argent, une maison, un statut, ne pas être seul(e) c’est humain… parfois aussi il n’y a rien mis à part la souffrance et la peur.
Aucun jugement dans tout cela, juste le jeu de la vie sur la planète Terre….un jeu tellement riche, qui fait parfois aussi tellement mal et dont il faut sortir.
L’enfant tombe en apprenant à marcher, nous aussi et c’est ok. Vous êtes, vous qui lisez, formidable et le reste, tout le reste n’est que votre adaptation à l’exercice de la vie. Allez-vous oser croire en vous ?
Un peu de narcissisme peut aider….Et souvenez-vous, si vous êtes en relation avec un conjoint MPN, vous êtes à l’intérieur d’un défi : Celui de revenir à vous, vous reconnaître et vous relever dans l’estime et le respect pour vous, ne plus accepter de subir, parce que la souffrance, ça n’est pas l’amour.
Ce faisant vous quitterez l’addiction (à l’autre) qui permet son emprise (sur vous).
Le premier pas commence ici